C’est durant sa conférence de presse du lundi 31 mai, que le porte-parole de la Présidence de la République, en réponse à une question posée par un journaliste de l’Agence France Presse (AFP), a donné des précisions sur le calendrier d’adhésion (probable) du Gabon à l’organisation du Commonwealth. Une adhésion qui est très partagée par les deux bords politiques du pays (majorité et opposition)
« Une première mission est venue à Libreville fin avril pour rencontrer différents acteurs politiques : les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, les responsables de partis politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition, ainsi que des représentants de la société civile.
Comme très rarement dans notre pays, les membres de la délégation du Commonwealth ont été heureux de constater que cette adhésion serait une très bonne chose.
Suite à la rencontre durant mi-mai à Londres entre le président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, et la secrétaire générale du Commowealth, Mme Patricia Scotland, nous sommes entrés dans une phase administrative. Il a été demandé à la République gabonaise de fournir un grand nombre de documents. Pour vous donner une idée, il y environ 700 pages à traduire en anglais.
Par la suite, il y aura une deuxième mission qui viendra à Libreville pour s’assurer de différents aspects. Après quoi la candidature sera présentée aux membres du Commonwealth, 54 au total, qui voteront.
Si tout se passe sans aléas, on peut espérer la validation de la candidature du Gabon lors du prochain Sommet de Kigali prévu initialement en juin mais qui a été repoussé sine die. »