C’est à l’occasion de sa conférence de presse lundi 31 mai, que le porte-parole de la Présidence est revenu sur l’affaire Webcor ITP dans laquelle l’ancien premier ministre gabonais, Jean François Ntoutoume Emane a été reconnu coupable de corruption par la Cour d’appel de Paris dans un arrêt rendu le 25 mai dernier. Nous vous livrons sa réponse.
« On peut regretter la publication par l’ancien premier ministre et ancien maire de Libreville d’une tribune intitulée La Nausée (publiée le 25 mai dans laquelle il fustigeait les travers de la politique, NDLR). Surtout à la vue de l’affaire judiciaire concernant le Grand marché de Libreville. La Cour d’appel de Paris a enfin jugé il y a moins d’une semaine, le 25 mai dernier, qu’il y a eu un pacte corruptif au bénéfice de M. Ntoutoume Emane.
De ce fait, l’entreprise Webocor ITP a perdu le procès qu’elle avait intenté contre la République gabonaise. Et celle-ci a été condamnée à payer une amende à la République gabonaise.
Ce que je trouve dommage c’est que, très souvent, les grands donneurs de leçons sont ceux qui peuvent avoir quelque chose à se reprocher. Et actuellement, M. Ntoutoume Emane, ancien premier ministre et ancien maire de Libreville, se retrouve rattraper par des faits que par ailleurs il dénonçait. De manière incontestable car aujourd’hui sa culpabilité a été clairement établie par la Cour d’appel de Paris. »