Au sortir du conseil des ministres du vendredi 18 décembre 2020, le gouvernement a adopté un parterre de lois en rapport avec les modernisations constitutionnelles, occasionnant ci et là des réactions de toute sorte aussi arbitraires les unes que les autres.
En effet, le communiqué final du conseil des ministres a entériné des mesures fortes et salutaires pour le bon fonctionnement de notre jeune démocratie. Toutefois, lesdites mesures ne sont pas saluées par tous, notamment par l’opposition de notre pays.
Manifestant un mécontentement criant vis-à-vis des modernisations constitutionnelles, l’opposition gabonaise fait une fois de plus preuve de mauvaise foi en s’adonnant à la critique stérile.
Comment comprendre que cette opposition, qui est absente de tous les débats politiques depuis belles lurettes, puisse aujourd’hui se lever pour critiquer de telles avancées démocratiques ?
Comment comprendre que cette même opposition, qui rappelons le, avait boycotté les législatives de 2018, puisse se targuer de légitime pour discuter de ces sujets quand on sait que le parlement est le lieu indiqué pour cela?
Toutes ces questions révèlent le refus de nos opposants à être présent à l’Assemblée nationale. En outre, il est utile de signifier que bon nombre des partis de l’opposition présents à ladite Assemblée nationale ne sont guère représentatifs, c’est le cas par exemple du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM).