Le chef de l’Etat effectue son premier déplacement à l’international depuis son AVC survenu en octobre 2018. Le signe que cette page est désormais totalement tournée.
Ali Bongo Ondimba est à Londres. Pour écrire peut-être un nouveau chapitre de la vie du pays.
Le numéro un gabonais s’est entretenu dans la capitale britannique ce mardi avec Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth, une organisation de 54 Etats que le Gabon pourrait rejoindre très prochainement.
« Ce serait pour notre pays un tournant historique ! », s’est réjoui le président sur sa page Facebook, en précisant que cette adhésion « pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du Commonwealth à Kigali ».
Pour le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, qui fait partie de la délégation qui accompagne le président à Londres, une telle adhésion permettrait au Gabon d’ « élargir ses partenariats et dynamiser ses perspectives de développement », a-t-il indiqué sur Twitter.
Le porte-parole de la Présidence, Jessye Ella Ekogha, qui fait lui aussi partie de la délégation présidentielle, a également commenté sur Twitter la perspective de l’adhésion du Gabon au Commonwealth en insistant sur le principe du « respect mutuel » qui régit les relations entre les différents Etats membres qui composent cette organisation.
« D’aucuns peuvent y voir une pique à l’endroit de la France et des organisations francophones plus promptes à donner des leçons de morale qu’à considérer de manière égale ses partenaires », commente un haut-diplomate gabonais en poste en Europe.
Prévu en juin prochain à Kigali au Rwanda, le Sommet du Commonwealth a été repoussé en raison de la pandémie de Covid-19. Il devrait avoir lieu avant la fin de l’année.