Ce mercredi 23 février, le porte-parole de la présidence de la République a animé une conférence de presse. Connu pour ses répliques aiguisées, Jessye Ella Ekogha n’a pas failli à sa réputation, en répondant à une question de notre confrère de Medias 241 au sujet de la mise en cause du président de la République par un juge d’instruction français dans l’affaire dite des « Biens mal acquis ». Le Kongossa vous livre ici le Verbatim.
La première chose à rappeler est qu’il s’agit d’une procédure en cours. Il n’y a eu à ce jour aucun jugement et a fortiori aucune condamnation. Il apparait tout de même curieux d’assister à un tel acharnement quand il s’agit du Gabon. On a une multiplication de divulgation d’informations confidentielles qui est faite dans le cadre de procédure en cours. Or il semble que cela soit un modus operandi ‘normal’ dès lors qu’il s’agit du Gabon.
Vous évoquiez ma convocation dans une autre affaire (le porte-parole de la Présidence a été entendu par un juge d’instruction français le 7 février dernier dans le cadre de l’affaire sur le conditions de détention des frères Laccruche Alihanga, NDLR), on ne peut s’étonner que cela devienne public. On ne peut que déplorer ces méthodes qui n’honorent pas la justice française. Elles foulent au pied la présomption d’innocence. Elles trahissent le secret de l’instruction. Toutes choses qui laissent à penser qu’il y a une volonté de salir l’image de notre pays.
On cherche à associer le président de la République a des faits qui se sont déroulés avant même qu’il ne soit élu président. »