Dans un souci de clarifier l’amalgame autour des primes notamment celle de performance budgétaire et spécifique, les membres du gouvernement ont tenu à rendre plus compréhensible le mystère autour de celles-ci.
Le paiement des primes de performance budgétaire et spécifique est conditionné par trois aspects bien définis à savoir le mérite, l’équité et la transparence.
En effet, l’assignation des primes au sein de la Fonction publique rentre dans la vaste réforme de modernisation de l’État. Dans cette vaste réforme, l’État entend premièrement décerner le mérite. Celui-ci concerne étroitement les agents qui accomplissent parfaitement leur travail appliquant ainsi le principe de bonne gestion.
Ensuite, afin d’éluder toute forme d’injustice dans la répartition de ces primes, des conditions effectives ont été définies dans l’optique de préserver au mieux l’équité. Par exemple l’assiduité, l’atteinte d’objectifs bien définis…
De plus, le droit de grève n’est nullement remis en cause par ces nouvelles dispositions. De fait, chacun pourra la faire en librement, cependant devra endosser les conséquences d’une part.
D’autre part, seuls les agents non-grévistes qui assureront le service minimum, se verront récompenser dans les normes comme partout ailleurs dans le monde, surtout dans les grandes démocraties, soulignant au passage le principe de l’équité.
En fin, dans le but d’assurer la transparence, les primes citées supra seront désormais versées par virement bancaire, contrairement à l’ancienne méthode qui était celle en espèces.
Ainsi, ce souci de clarté et de gestion optimale va permettre de contourner les soucis de conservation de la somme desdites primes souvent non reversées aux agents par certaines directions.
En somme, il y a ici lieu de rappeler à toute fin utile, que ces mesures qui visent à consolider la performance au sein de l’administration et à garantir une plus grande équité, mais également à bonifier la bonne gouvernance feront au total 99 % de gagnants, car il faut le dire, les salaires de fonctionnaires seront augmentés.
C’est donc dans ce sillon que les Gabonais verront l’argent public être mieux amorti pour la construction d’infrastructures profitables, le financement de meilleurs services publics, accompagné de l’intégration des pre-salaires dans la fonction publique.