Ce weekend, s’est déroulé le premier congrès ordinaire du Rassemblement pour la modernité (RPM). De par cette manifestation, Alexandre Barro Chambrier voulait montrer sa capacité de fédérer autour de lui.
Alexandre Barro Chambrier a organisé le premier congrès ordinaire de son parti (RPM). Contrairement à Paulette Missambo, la présidente de l’Union nationale (UN), qui a organisé son congrès une semaine plutôt, celui du président du RPM a été certainement prisé, bien qu’il n’ait pas permis de rallier tous les cadors de l’opposition.
C’est vrai qu’il y a certains qui ont répondus présent, comme Paul-Marie Gondjout, le président de l’Union nationale initiale (UNI).
Puis, il y a d’autres qui font planer le doute, à l’image de Jean Ping, le leader de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), chez qui M. Chambrier s’est rendu mercredi espérant obtenir la bénédiction de ce dernier pour la présidentielle de 2023. Mais, actuellement, celui qui risque de ne pas se représenter en 2023, a préféré ressasser le passé plutôt qu’évoquer l’avenir.
A cet effet, un ex-soutien déclarait : « Il fait monter les enchères ».
Enfin, il y a ceux-là, qui ont balayés d’un revers de la main l’invitation de Barro Chambrier au congrès du RPM. Dans ce lot, on retrouve le président de Gabon Nouveau (GN), Mike Jocktane, le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Me Louis-Gaston Mayila.
A cette liste s’ajoute la présidente de l’UN, Paulette Missambo qui voit ce déplacement au QG de Barro Chambrier, comme une manière tacite de l’adouber. A cet effet, l’un de ses soutiens à l’UN a confié : « Se rendre au congrès du RPM, ç’aurait été donner le signal que l’on se rangeait derrière Alexandre Barro Chambrier. Or, ça n’est pas à l’ordre du jour ».
C’est dire combien l’union de l’opposition pour les échéances à venir reste difficile, tant ses leaders ont du mal à s’accorder.