Ce mardi 22 février, le premier ministre gabonais a reçu des mains du représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Gabon, le Dr Magaran Bagayoko, les résultats de l’enquête de séroprévalence menée dans les 9 provinces du pays.
« Il en ressort deux priorités : surveiller et vacciner », a résumé sur son compte Twitter Rose Christiane Ossouka Raponda.
Comme l’a rappelé le Dr Magaran Bagayoko, l’objectif de cette enquête est de de dresser un constat de l’état sanitaire du pays, dans chacune de ses neuf provinces, pour savoir où en est l’épidémie de Covid-19, ainsi que de formuler des recommandations pour maintenir la tendance baissière observée depuis plusieurs semaines et qui a conduit, début mars, le président Ali Bongo Ondimba a levé les mesures barrières.
« Le premier levier, c’est la vaccination. Il faut mobiliser la population et l’inciter à se faire vacciner. Même si notre enquête a démontré qu’une part de la population a développé une protection immunitaire du fait de l’infection, la vaccination est de nature à atteindre l’immunité collective. Le deuxième levier réside dans la surveillance. Il faut surveiller les cas positifs sur le plan médical et de la recherche, en laboratoire, pour voir s’il s’agit ou non de nouveaux variants », a expliqué le représentant de l’OMS au Gabon au sortir de son entretien avec le premier ministre.
Rappelons, que le Gabon est considéré en Afrique, par l’OMS, comme l’un des pays où la riposte contre la Covid-19 a été la plus efficace à en juger par le très faible taux de létalité (c’est-à-dire de mortalité dû au virus), ce qui signifie que le taux de guérison est, lui, à l’inverse, élevé.
Le Gabon est aussi l’un des pays d’Afrique où la couverture vaccinale est la plus étendue. Près de 25 % de la population y a déjà reçu la dose adéquate de vaccin.