Suite aux fraudes commises par plusieurs entreprises et révélées par la Task force, cette semaine, le silence de la Confédération patronale Gabonaise ( CPG), semble en dire long sur le soutien qu’elle porte aux entreprises impliquées dans cette mafieuse affaire.
L’absence d’une réaction de la par de la CPG après le scandale financier qui touche les entreprises membres de son groupe laisse entrevoir une forme de solidarité envers ces entités qui ont voulu se sucrer sur le dos de l’État. En effet, depuis les révélations de malversations mis à nu par la Task Force, la direction de la CPG ne s’est toujours pas prononcé. Des rumeurs font même état d’une complicité entre les leaders du CPG et ces entreprises qui voulaient voler la nation gabonaise.Pour mémoire, les experts de la Task Force ont permis de découvrir que 241 milliards de créances l’étaient frauduleusement. Plusieurs entreprises auraient facturé à l’Etat des prestations qu’elles n’ont jamais effectué. La CPG, qui devrait désavouer les entreprises qui ont voulu voler l’État ou condamner ces actions très peu reluisant, semble les cautionner. En 2017, la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) n’avait pas hésité à faciliter un accord entre une banque internationale et l’Etat Gabonais afin d’accélérer le paiement cash de la dette intérieure. Un arrangement qui aurait sans doute permis à plusieurs entreprises de percevoir de l’argent sans effectuer de services.L’organisation dirigée par Alain Ba Oumar devrait, après l’annulation de la dette à hauteur de 241 milliards, faire preuve de plus de rigueur et vigilance. Surtout monter au créneau quand il le faut d’autant plus que ce silence peut tout dire.