Hier mercredi 13 octobre 2021, le président Centrafricain, faustin-Archange Touadéra est arrivé à Libreville pour s’entretenir avec son homologue gabonais, le président Ali Bongo Ondimba. Cette rencontre était l’occasion d’aborder la décision très contrastée de l’ONU de retirer les troupes gabonaises de la RCA, pour des allégations d’agression sexuelle sans fondement.
L’arrivée du président centrafricain dans la capitale gabonaise, intervient seulement trois semaines après le retrait prématuré des troupes gabonaises de la Minusca, sur ordre de l’ONU sur la base d’allégations d’agression sexuelle qui se sont révélées totalement infondées : décision incomprise par les deux états.
Plusieurs points ont été évoqués durant cette entrevue entre le numéro un gabonais et son homologue centrafricain, notamment l’insécurité grandissante qui y règne depuis le retrait du contingent gabonais de Bangui.
En effet, depuis le départ du contingent gabonais de la RCA, le pays est confronté à une insécurité qui s’accroît à une vitesse exponentielle. Il subit de nombreuses attaques au quotidien, faisant de nombreux dégâts matériels et de nombreuses victimes.
Pour rappel, après le retrait des troupes gabonaises de la Minusca, 120 pilotes de l’armée de l’air tunisienne avait été envoyé par l’ONU pour remplacer le contingent gabonais, seul bémol, ce nombre est insignifiant pour assurer un maintien de la paix, comme nous explique un observateur aguerri de la sphère politique africaine : « Ce remplacement numérique est hilarant. Il montre à tout point que ceux qui ont orchestrés le départ des l’armée gabonaise de la Minusca, savent en réalité qu’on voulait noyer le chien, et les soldats gabonais étaient le parfait bouc-émissaire. »