C’est ce qui ressort du rapport « Women, Business and Law 2021 » de la Banque mondiale, qui classerait le Gabon 41ème sur 48 pays africains en matière de promotion des droits des femmes. Un rapport dont la méthodologie est très contestée et qui n’a pas manqué de faire réagir la présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, très engagée dans la promotion du droit des femmes au Gabon. Le rapport de la Banque mondiale est d’autant plus surprenant que le pays est largement considéré comme l’un des trois les plus exemplaires en Afrique subsaharienne, aux côtés de l’Ethiopie et du Rwanda, en matière d’avancées des droits des femmes. Notre rédaction vous livre le post publié hier par la première dame du Gabon, sur sa page Facebook.
« Parmi les qualités dont nous savons faire preuve, nous les femmes, figurent l’optimisme.
Parce que nous donnons la vie, parce que nous préparons nos enfants à affronter l’avenir, nous percevons le monde avec un regard différent.
Souvent, au verre à moitié vide, nous préférons le verre à moitié plein.
Quand on est une femme au Gabon, on sait que la situation n’est pas parfaite. Qu’en matière d’accès aux droits ou de lutte contre les violences liées au genre, beaucoup de progrès demeurent à réaliser.
Mais lorsque l’on considère le chemin parcouru ces dernières années, on est fières. Très fières des avancées qui ont été faites.
Et c’est avec confiance qu’on aborde l’avenir.
N’en déplaise aux Cassandre qui voient toujours le verre à moitié vide, nous femmes Gabonaises, préférons, en ce domaine comme en d’autres, regarder le verre à moitié plein.
Nous savons que l’avenir nous appartient et que, bientôt, très bientôt, au Gabon, la femme sera l’égale de l’homme.
Il ne s’agit pas d’un souhait, mais d’un projet. Au Gabon, tout est mis en œuvre, au plus haut niveau, pour le réaliser. »