A son retour de Banjul où l’équipe nationale de football du Gabon a été victime d’une réception carrément inamicale de la part des autorités gambiennes, le président de la Fegafoot a tenu une conférence de presse mercredi 18 novembre.
La salle où il y a eu la conférence de presse mercredi 18 novembre était remplie jusqu’à démesure. De nombreuses personnes, y compris au sein des journalistes, étaient encore sous le choc de la réception inamicale, pour ne pas dire carrément austère, réservée par les autorités gambiennes à l’équipe lors du match retour de la troisième journée de qualifications du groupe D pour la CAN 2021, un match qui a vu les panthères en définitive s’incliner 2-1.
L’air conditionnée était coupé à l’aéroport
En fin d’après-midi, c’est en face d’une salle bondée et ardente qu’est apparu Pierre Alain Mounguengui, s’exprimant ainsi : « Ce que les gambiens nous ont fait, a payé en leur faveur. Puisqu’ils étaient bien conscients de ce qu’en traitant les nôtres de la sorte pendant que leurs joueurs se reposaient dans leur sommeil, on arriverait sur l’aire de jeu, considérablement diminué par rapport à eux. Dès cet instant, je ne sais pas si on peut encore parler d’équité dans le jeu. D’ailleurs, si vous avez bien suivi le match, cela s’est bien fait sentir en seconde période de cette partie. Les corps accusaient la fatigue ainsi accumulée toute cette nuit de calvaire ». La mesquinerie a même été poussée jusqu’à couper « la climatisation à l’intérieur de l’aéroport », a-t-il déploré.
De manière indirecte, au détour d’une question, Pierre Alain Mounguengui a parlé de l’éventualité d’une amputation des trois points obtenus par la Gambie venus récompenser selon lui une « victoire usurpée, à la déloyale. »
Cette affaire est désormais entre les mains de la CAF qui a ouvert une enquête. En somme, c’est bien sur tapis vert que cette rencontre déplorable de lundi pourrait trouver son dénouement.