Hier mercredi 17 novembre 2021, s’est déroulée l’opération d’émission obligataire qui a été souscrite par les investisseurs internationaux, et s’est soldée par la levée d’un montant total de 800 millions dollars US ou 458 milliards de francs CFA, d’une maturité finale de 10 ans avec un taux d’intérêt de 7 %. Un succès témoignant de la confiance des investisseurs internationaux envers le Gabon. Ci-dessous, nous vous livrons le communiqué du ministère gabonais des Finances qui en donne les détails.
L’opération d’émission obligataire lancée par le Gabon sur les marchés financiers internationaux le 17 novembre 2021 s’est soldée par un succès avec la levée d’un montant total de 800 millions dollars US ou 458 milliards de francs CFA, d’une maturité finale de 10 ans avec un taux d’intérêt de 7 %.
Le montant mobilisé sera affecté au rachat de manière anticipée de plus de 90 % de l’encours résiduel de l’émission arrivant à échéance en 2024 d’un montant de 736 millions de dollars US ou 420 milliards de francs CFA dont le taux était nettement plus élevé. Il s’agit donc pour le Gabon d’une bonne opération financière qui lui permet, tout en se refinançant, de réduire le service de sa dette (c’est à dire le montant des intérêts d’emprunt à régler chaque mois et qui représente l’un des principaux postes de dépense).
Le succès de cette opération, menée dans un contexte de probable hausse des taux à court et moyen terme suite à l’annonce par la Banque centrale des Etats-Unis du calendrier du tapering (réduction de la politique des achats d’actifs sur les marchés par la Fed), s’explique par le taux de participation record au rachat s’établissant à plus de 90 % de l’encours résiduel ou 95 % de l’encours original de l’instrument à échéance 2024. Aussi, le rendement fixé à 7 % traduit une performance exceptionnelle par rapport aux conditions de marché et en particulier celles qui s’appliquaient aux émissions existantes du Gabon.
L’accord triennal 2021-2023 conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) en appui à la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le renforcement du dispositif de bonne gouvernance, la revue à la hausse de la note souveraine du Gabon (B-contre CCC) par l’agence de notation Fitch Ratings et la ré-adhésion du pays à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) figurent parmi les arguments
qui ont joué en faveur de la souscription des bailleurs.