Dans cette affaire qu’il conviendrait désormais d’appeler le « Capellogate », le principal accusé, Patrick EYI ASSOUMOU nie toutes les accusations à bloc. Dans une interview publiée dans les colonnes du quotidien l’Union, le présumé prédateur sexuel assure « qu’il s’agit d’un complot contre la Fegafoot, la ligue et certains de nos dirigeants ».
La semaine passée, le monde du football en général, et du sport au Gabon en particulier, a été bousculé par un puissant séisme. Le journaliste d’investigation Romain Molina a fait publier une enquête sur des violences sexuelles commises sur des jeunes footballeurs gabonais, par des dirigeants, dans le journal britannique The Guardian.
Il ressort de cette enquête, que Patrick Assoumou Eyi, dit Capello, ancien sélectionneur des U17 des panthères du Gabon, se servait de sa position dominante pour abuser sexuellement des jeunes garçons sous son aile, quand il ne les plaçait pas chez d’autres dirigeants sportifs.
Pour la première fois depuis l’éclosion de ce scandale, le principal mis en cause s’exprime. Selon lui cette histoire ne serait qu’un complot « Certains prédisent même la fin de l’actuel bureau fédéral… Un ancien international a même été contacté pour qu’il dise qu’il a été abusé par moi. Mais ce dernier a catégoriquement refusé » a-t-il confié.
Pour l’heure, une décision de la Fegafoot l’a suspendu du poste de Directeur Technique National au sein de la Ligue Provinciale de football de l’Estuaire. Une enquête a été diligentée afin de d’établir les responsabilités et de démanteler le réseau mis à nu par Romain Molina et The Guardian.