C’est en visite à la prison de Gradignan dans la banlieue Bordelaise, que la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté Dominique Simonnot a assuré que la prison de Gradignan (Gironde) représente « le pire » de ce qu’elle a vu. Du fait des conditions de détention absolument horrifiantes de ces derniers.
Des conditions de vie horribles et indignes du pays des droits de l’homme et de certains « donneurs de leçons » serait-on tenté de dire. Pourtant, la prison de Gradignan mérite toute l’attention que celle que certains médias parisiens ont accordée à coup de tribunes à la prison de Libreville, il y a quelque semaines.
Après avoir inspecté cette prison début juin, Dominique Simonnot a décrit une situation hallucinante. « Les détenus sont entassés là comme des poulets de batterie, enfermés là-dedans 22 heures sur 24, y a des cafards partout (..) avec la poussière, on inspire des bébés cafards. » A-t-elle déclaré avant de rajouter que l’état des douches et des cellules étaient « ignobles ».
Une situation qui devrait interpeller ceux qui en France ont des inquiétudes monnayées sur les conditions de détention de certains de leurs « proches » au Gabon.