L’ancien député du 4e arrondissement de la commune serait-il habité par un stress qui ne dit pas son nom ? Passerait-il des nuits blanches à un an de l’élection présidentielle pour cause de son incapacité à être l’unique candidat de l’opposition ? Ou aurait-il des sueurs froides pour son incompétence à fédérer autour de lui ? Telles sont les interrogations qui tarabustent les esprits des gabonais et gabonaises, depuis Barro Chambrier multiplie les « causeries politiques » à l’intérieur du pays.
Selon certaines sources, c’est un air de campagne qui aide à combler le déficit de représentativité en dehors du quartier Glass dont souffre l’ancien député.
N’ayant jamais foulé le sol de la province lorsqu’il était au pouvoir, cette tournée de ABC passe mal auprès de certaines populations d’où le manque d’engouement observé sur certaines étapes. Ces populations vivent un quotidien très difficile, qui se situe loin des guerres fratricides que les anciens du parti au pouvoir, passés dans l’opposition livrent à leurs camarades en responsabilités.
Au cours de toutes les étapes franchies par ABC, le discours est le même, car il ne parle que du « déguerpissement » et de la « libération » du pouvoir de Libreville, parfois dans un langage qui tranche avec les règles élémentaires de vivre ensemble et de courtoisie républicaine.
Pour certaines langues du PDG, c’est clair, « Alexandre Barro Chambrier fait dans le populisme, son discours est creux et ordurier. Il exprime sa frustration comme jean Ping avant lui. »
Une analyse qui a le « mérite » de soulever le sempiternel problème d’absence de contenus pertinents des déclarations des hommes politiques gabonais. Ces discours, une fois débarrassés des appels à peines cachés à la violence contre ceux qui ne partagent par leur opinions politique, on entend les mouches voler…