Le dimanche 12 décembre, le Parti démocratique gabonais (PDG) tiendra un congrès extraordinaire à Libreville. A cette occasion, son président, Ali Bongo Ondimba pourrait faire « déclaration majeure ».
Ali Bongo Ondimba revient aux préoccupations domestiques, après une tournée réussie de trois semaines à l’internationale.
Au lendemain de son retour au Gabon, le président a convoqué son premier ministre pour un entretien exhautif avec, à l’ordre du jour, les questions d’emploi, d’éducation, de santé… autant de sujets qui relèvent des préoccupations quotidiennes des Gabonais.
Ainsi, le chef de l’Etat n’en oublie pas le jeu partisan. Il a convoqué les militants du Parti démocratique gabonais (PDG), parti dont il est le président, pour un congrès extraordinaire dimanche 12 décembre.
Plusieurs sources nous informent, qu’à cette occasion, le numéro un gabonais devrait faire, une « déclaration majeure ».
Ce Congrès intervient à moins de deux ans désormais de la prochaine élection présidentielle qui se tiendra fin 2023.
Si la majorité, réunie autour du PDG, s’apprête à aborder l’échéance unie et rassemblée, ce n’est pas le cas de l’opposition. Sans véritable stratégie, cette dernière est profondément divisée par des querelles de leadership. A l’affrontement traditionnel entre les vieux leaders (Jean Ping, Alexandre Barro Chambrier, Guy Nzouba-Ndama, une personnalité de l’UN, etc.) s’ajoute les revendications de jeunes loups au dents longues (Mike Jocktane, les responsables du collectif Appel à agir, etc.). Plus le temps passe, plus on se rapproche de l’échéance électorale et plus les tensions sont attisées.