Lambert Noël Matha, a reconnu de Michel Menga M’Essone, président du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM). Le dénouement d’un long bras de fer entamé en 2019.
Mauvais coup pour Alexandre Barro Chambrier, qui convoitise le statut de chef de file et candidat principal, sinon unique, de l’opposition lors de la présidentielle de 2023.
Dans un courrier immatriculé MI/CAB-ME/ et daté du lundi 1er février 2021, le ministre de l’Intérieur accuse réception du courrier transmis par Michel Menga M’Essone faisant état du Congrès du RHM du 3 janvier.
« Nous accusons réception de votre lettre ci-dessus référencée, par laquelle vous me transmettez, à titre d’information, le Rapport Général du Congrès de Clarification tenu Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) le 3 janvier 2021 ».
Tacitement mais non moins explicitement
Tacitement mais non moins explicitement, le ministère prend donc acte de l’élucidation à la tête du RHM et reconnait donc à Michel Menga M’Essone, ministre de la Culture, la qualité de président du RHM. Il acte également le fait qu’à ses yeux, le RPM, formation créée par Barro Chambrier en 2019 ne saurait prétendre être la continuité du RHM.
La conséquence est telle que les six députés élus en octobre 2018 sous la bannière du RHM et partis rejoindre quelques mois plus tard le RPM seront dans l’obligation de réhabiliter les rangs de leur parti d’origine sous peine de perdre leur mandat, car la Constitution gabonaise interdit la migration politique.
Parmi lesdits députés, un a acté son retour de façon officielle au RHM le 3 janvier dernier, en l’occurrence Serge Maurice Mabiala.