A la suite de sa victoire dans le procès qui l’opposait au journaliste Stive Makanga concernant l’outrage à son endroit, l’ancien vice-président, Pierre claver Maganga Moussavou a tenu ce vendredi 5 février une conférence de presse dans laquelle il indique avoir été victime d’un complot en rapport avec son éviction de la vice-présidence, organisé par Julien Nkoghe Bekale et Brice Laccruche Alihanga.
En effet, M. Maganga Moussavou semble jusqu’alors ne pas avoir digéré son départ de la vice-présidence de la République et usérait de tous les moyens pour revenir aux affaires et d’exister à nouveau. Ne pouvant plus supporter d’être dans cette carence criante, qu’on qualifierait de << période de vaches maigres >>, le natif de a touché le fond en tenant ces propos : << La Mairie de Libreville, ce n’est pas que pour les fang et les myenè : si je veux, je peux prendre celle-ci. >>
Pour ce qui est de l’affaire du kevazingo, Pierre Claver veut entreprendre des poursuites du côté du conseil d’État tout en demandant le décret de son éviction. Dans ce sens, << il est utile de rappeler ce dernier que le fait d’avoir remporté le procès face au journaliste Stive Makanga pour outrage à son endroit, ne signifie guère que le KevaGate est oublié, car ledit journaliste n’est point un membre de la justice. >> s’est indigné un professeur en droit en faculté de droit et de sciences de l’économie. Puis de poursuivre << Dans tous les cas, l’enquête sur cette affaire se poursuivra. >>