Les membres de la Conasysed ont lancé un mouvement de grève de trois jours, qui n’a pas fait échos. Comme voulu par les syndicats, ladite grève qui devait se tenir du 11 au 13 janvier 2020, n’a en définitive pas eu lieu. Les cours se poursuivent dans un calme total.
Ce 11 janvier 2020, date marquant le début de ce mouvement d’humeur initié par la Conasysed, les cours se sont bien déroulés comme d’habitude dans la quasi-totalité des établissements du pré-primaire, primaire et même du secondaire. En effet, ce mouvement syndical appelait donc à l’arrêt des cours sur une période de trois jours, dans l’optique de mieux émettre leur courroux face au « non-respect des engagements pris par le gouvernement ».
De quel Conasysed parle-t-on, de celle caduque ? Du mouvement syndical ou du mouvement politique ? Le 05 janvier, le ministre de l’éducation nationale Patrick Mouguiama Daouda a reçu en audience les responsables du mouvement. Cette rencontre avait pour but de rassembler la communauté éducative autour d’une vision de l’école publique gabonaise. De nombreuses questions en rapport au secteur éducatif ont été passées en revue notamment, le recrutement d’agents et la normalisation des situations administratives en cours à la Fonction Publique.
Toutefois, comment comprendre qu’après cette assemblée, la Consysed a il y a quelques jours seulement appelé à un mouvement de grève ? Le comble c’est que ces mêmes leaders syndicaux friands de grèves, ne se sentent jamais concernés par les faits qui touchent de façon directe les élèves, pourtant lesdits leaders syndicaux sont sensés militer pour le bien-être des apprenants. C’est le cas par exemple, du silence observé par les leaders syndicaux lors de la démolition du Jardin d’enfants municipal de Lalala.