Ce vendredi 29 octobre 2021, l’ex-directeur de cabinet de la Présidence de la République a été condamné par le tribunal de Libreville à cinq ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de FCFA pour « délivrance indue de documents administratifs ». Pour obtenir la nationalité gabonaise, il avait déclaré, à tort, qu’il était né de père gabonais.
Contrecarré par par une stratégie de défense hasardeuse faite de tentatives de pressions extérieures qui se sont révélées contre-productives et de revirements, Brice Laccruche Alihanga a été condamné ce matin à la peine maximale par le tribunal de Libreville.
En théorie, en prison depuis décembre 2019, l’ex-directeur de cabinet pourrait en sortir fin 2025. C’est juste en théorie seulement.
Parallèlement, « BLA » est poursuivi dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion (qui explique son placement en détention provisoire depuis décembre 2021) sur la base de nombreux chefs d’inculpation. Il lui est notamment reprocher d’avoir organisé un vaste système de « détournement de fonds publics » dont le montant s’élèverait à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA.
Brice Laccruche Alihanga pourrait se voir infliger jusqu’à 30 ans de prison ferme, dans cette procédure.