Dans sa livraison du jour, Africa Intelligence (une publication du groupe qui édite La Lettre du Continent) met les projecteurs sur les nombreuses task forces initiées ces derniers temps au Gabon. Une manière de rendre plus agile et plus efficace la gestion de l’Etat. Certaines d’entre elles, parmi les plus importantes, ont été placées sous la responsabilité directe du coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin. Rapide passage en revue.
Après un premier groupe créé en juin pour traiter la question de la dette intérieure (qui a permis de mettre à jour le fait que deux tiers de cette dette intérieure, soit près de 300 milliards de francs CFA – 457 millions d’euros -, étaient en réalité fictifs car ne correspondant pas à des travaux effectifs, c’est une seconde task force, dédiée cette fois à l’« accélération de la transformation du pays d’ici à la présidentielle de 2023 », qui a été mise sur pied le mois dernier au Gabon.
De façon officielle, ces task forces, structures légères et temporaires qui insuflent un surcroit d’agilité et d’efficacité dans la gestion des affaires de l’Etat, n’ont ni existence juridique ni budget et se contentent de centraliser le travail de plusieurs administrations au sein d’une structure unique. En réalité, elles fonctionnent comme des entités à part entière.
Trait commun à toutes ces task forces : elles rendent compte d’abord et avant tout au coordinateur de la présidence, Nourredin Bongo Valentin.
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