Comme chaque début d’année académique au Gabon, celui de cette année 2021 connait des sérieux troubles. A l’image des précédentes années scolaires, celle-ci est une fois encore victime des exactions des syndicats et de leurs présidents.
Cette année scolaire 2021, comme à l’accoutumée est marquée par des préavis de grève lancés ci et là par bon nombre de syndicats, tels que le SENA, la CONASYSED, DYNAMIQUE UNITAIRE, la liste n’est guère exhaustive. En effet, ayant averti de faire grève si rien n’est fait (paiement de primes, meilleur traitement, etc.), plusieurs syndicalistes à l’instar de Jean Rémy Yama, ont décidé ce lundi 8 novembre, de faire un sit-in à la fonction publique pour faire entendre leur voix suite au nom aboutissement de leurs revendications.
Cette attitude, voire manière de procéder surprend plus d’un au point d’amener notre rédaction à se demander, si les syndicalistes de manière générale, dont M. Yama ne seraient-ils pas au-dessus de la justice, jusque-là silencieuse.
Pourquoi avons nous l’impression que le président de Dynamique unitaire (DU), en l’occurrence Jean Rémy Yama et ses amis des autres syndicats prennent un malin plaisir à boycotter chaque rentrée scolaire au Gabon au nez et à la barbe des autorités, et malgré cela, ils ne sont pas ramenés à l’ordre ?
L’avenir de nos jeunes sœurs et frères est-il devenu insignifiant à tel point que les confréries syndicales se permettent de la chosifier sans qu’elles ne soient inquiétées?
Il serait temps que cette prise d’otage de l’éducation par un groupuscule d’individus au appétits gargantuesques prennent fin au dans le pays. La justice devrait commencer à faire son travail, afin que cesse ce braquage éducationnel.
Car comme pouvait dire le président Ali Bongo Ondimba, « la jeunesse est l’avenir d’un pays, et investir sur elle doit être un impératif pour les autorités ». Dans ce sillon, il est utile de savoir comment la jeunesse pourrait-elle impacter le futur, si son système éducatif est pris en otage par Jean Rémy Yama et ses amis syndicalistes ?
Tant de questions qui devraient attirer l’attention des autorités en mettant un frein à cette fâcheuse manière de procéder chaque nouvelle année académique au Gabon.