C’est une grosse prise des autorités judiciaires et carcérales. Une fouille inattendue à la prison centrale de Libreville le 31 mars dernier, a abouti à la saisie de quantité d’objets prohibés en milieu carcéral dont 500 téléphones portables, des drogues dures, des boissons alcoolisées et des paquets de cigarettes.
Le 8 avril, les objets saisis ont été incinérés. Des suites judiciaires pourraient être données, en réponse à cette ladite saisie.
Cependant, « selon la nature des produits, (celles-ci) ne peuvent être engagées qu’à condition d’en connaitre les véritables détenteurs, leur fournisseurs et les personnes qui en facilitent l’intrusion au pénitencier de Gros-Bouquet », rapporte L’Union dans son édition du samedi 9 avril.
Pour le quotidien, les responsabilités sont clairement à rechercher du côté des visiteurs des prisonniers et des matons.
La ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet, est désormais attendue au tournant. « L’objectif de la fouille de la prison centrale de Libreville consiste à essayer de juguler toute sorte de trafics qui se développent en milieu carcéral », avait-elle déclaré en janvier 2021. Manifestement, depuis les choses ne se sont pas améliorées.