Hier vendredi 10 décembre, le Tribunal criminel spécial a condamné l’ancien ministre des Travaux publics et Secrétaire général de l’Association des jeunes volontaires émergents (Ajev), Justin Ndoundangoye, en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis fin 2019, a une lourde peine dans le cadre de la vaste opération anti-corruption « Scorpion ».
Apostrophé en décembre 2019 dans le cadre de l’opération anticorruption Scorpion, l’ancien ministre des Travaux publics et député du 2e arrondissement de Franceville, Justin Ndoundangoye avait été mis aux arrêts quelques heures après la levée de son immunité parlementaire.
Tout comme lui, l’ancien directeur technique de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), Jean-Aimé Nziengui, était poursuivi pour les délits de concussion, de complicité de concussion et de prise illégale d’intérêts.
Ce vendredi 10 décembre, les deux hommes ont été condamnés à la peine : 5 ans de prison, 10 millions de FCFA d’amende, au remboursement de la somme de 145 millions de FCFA à l’Etat et à verser 100 millions de francs de dommages-intérêts.
Pour rappel, Justin Ndoundangoye était le secrétaire général de l’Ajev, une association fondée par Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet de la Présidence de la République (2017-2019), considéré comme le principal accusé dans le cadre de l’affaire « Scorpion ».
Celui que ses partisans appellent « Okulu la solution » ayant effectué deux ans de prison préventive, sera libérable fin 2024.