C’est lors des préparatifs de son congrès constitutif, que la hiérarchie de REAGIR, constatant que la plupart de ses leaders sont des illustres piétons, a décidé de changer leur statut pour un journée leur affectant des cylindrées chez un prestataire de la place « Express Location ».
Ayant reçu le marché, le prestataire s’empresse de renvoyer à ladite hiérarchie une pro forma. C’est seulement après observation, que le président transmet la pro forma à madame la trésorière avec avis favorable.
Comme le veut la hiérarchie, la trésorière va prendre son téléphone et joindre le concessionnaire pour lui dire que le président dudit parti a donné son accord, afin que les véhicules soient livrés avant l’ouverture du congrès.
Le concessionnaire, pour ne pas perdre le marché va s’empresser de livrer les bolides dès le 4 mars au matin, sans même exiger une avance, car il est convaincu que REAGIR est un « grand parti » et que les « cotisations » des militants feront l’affaire ou alors que le « chapitre location » des voitures figure bel et bien dans le « budget du congrès ».
A leur grande surprise, après la livraison des quatre voitures au siège de REAGIR, les responsables de la société prestataire constatent dix jours après, que seuls deux véhicules ont regagné ladite société, les deux autres toujours entre les mains des locataires qui ont fini par ne plus s’en passer au luxe de ces véhicules qui changeaient u temps soit peu leur quotidien, et ceci aux frais des militants rendu stupides.
En constatant que les bolides restitués n’étaient pas accompagnés de paiement, « Express Location » va se rapprocher du président de REAGIR par le biais d’une lettre de sommation lui rappelant avec délicatesse son oubli de règlement de ses factures, mais ledit président, fait Le Dormeur du Val, d’Arthur Rimbaud.
Enervé et ne pouvant plus supporter ces avanies, le patron d’ « Express Location » va décider d’aller arracher de force ses voitures auprès des occupants, les renvoyant en un clin d’œil à leur ancien statut de piétons. Au comble des surprises, le prestataire constate que certains véhicules, après constat sont bien endommagés, notamment le Pick-up et le Mitsubishi Aser.
Rappelons que jusqu’à présent, le président de REAGIR et sa trésorière font toujours le mort quant au règlement des factures d’ « Express Location. Cette dernière rappelle toutefois au président de ladite formation politique, qu’elle souhaite « percevoir le règlement de la facture des dix jours de location consommée par les représentants de votre parti ».