C’est pour choisir ses candidats aux prochaines élections sénatoriales, prévues les 30 janvier et 6 février, que le Parti démocratique gabonais (PDG) va coordonner des primaires le 16 janvier. L’annonce a été faite dimanche par le secrétaire général adjoint 4 chargé de la communication. C’est inédit pour cette formation qui fêtera cette année son 53ème anniversaire.
Cette primaire se déroulera « simultanément sur chaque siège de sénateur, sous la coordination nationale du secrétaire général adjoint 1 en charge des élections et la supervision, par province, des secrétaires généraux chargé de l’animation politique, assistés des secrétaires provinciaux, s’ils ne sont pas candidats », a défini le secrétaire général adjoint 4 chargé de la communication, Estelle Flore Angangou, lors d’un point-presse dimanche 10 janvier à Libreville.
A cette occasion, celle-ci a donné des détails sur le déroulement de la primaire. « Le collège électoral pour les primaires, par siège de sénateur, est constitué par l’ensemble des conseillers élus locaux du PDG dans ledit siège (…). Les sièges de sénateurs pris en compte, dans le cadre de ces primaires, sont déterminés par le nouveau découpage électoral », a-t-elle clarifié.
Liberté des candidatures et large ouverture du jeu
Pour ce qui est des candidatures, « elles sont enregistrées parmi les conseillers locaux élus, à jour de leurs cotisations, à la date des primaires. Les candidats sont tenus de déposer leurs candidatures au siège du parti », a attesté Estelle Flore Angangou. Le jeu est ainsi bien accessible.
En revanche, « le nombre de candidats devant être sélectionnés par siège de sénateur, au terme des élections primaires, par vote à bulletin secret ou uninominal, est de trois au maximum, classés par ordre décroissant des votes », a avisé Estelle Flore Angangou.
Pour chacun des candidat, le dossier de candidature à ces primaires devra être composé d’une copie de la pièce d’identité ; une copie de l’acte de naissance ou jugement supplétif ; une photo d’identité en noir et blanc ; un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois ; un logo PDG et une déclaration de candidature délivrée par le parti ; une déclaration sur l’honneur délivrée par le Centre gabonais des élections (CGE) ; le nom et le prénom du suppléant qui doit être d’un conseil local distinct de celui du candidat titulaire ; enfin, d’un dossier de candidature du suppléant constitué des mêmes pièces.
Rappelons que les élections sénatoriales auront lieu les 30 janvier et 6 février prochains. 52 sénateurs seront élus contre 99 antérieurement en application d’une décision prise à l’issue du dialogue politique inclusif d’Angondjé en 2017.