Mis aux oubliettes avec l’arrivée de de Trans’Urb, la Société gabonaise de transport (Sogatra), célèbre entreprisse de transport au gabon, souffre de problèmes d’ordre structurels. A l’affût d’une solution pour remettre cette société sur les rails, le ministère de Transports songe à la redéfinition du modèle de gouvernance de la Sogatra.
De passage sur le plateau de l’émission « Face à Vous » le 21 juillet dernier, la question de la crise qui affecte le fonctionnement de la Société gabonaise de transport (Sogatra) a retenu l’attention des échanges. Si le sujet soulève des interrogations, notamment avec le déploiement de la nouvelle société de transport Trans’Urb, le ministre des Transports, Brice Constat Paillat a reconnu le mal qui ronge la Sogatra.
« Sogatra à des réels difficultés », a reconnu le ministre, non sans mettre en lumière ces difficultés. Parmi celles-ci, les effectifs pléthoriques, la masse salariale trop importante, le modèle économique qui doit être repensé, l’organigramme pléthorique et la dette fournisseur estimée à 22 milliards de francs CFA. Combiné à ces faiblesses, le parc automobile d’à peine 36 bus fonctionnels et une subvention de 4 milliards de francs CFA l’année qui ne permet pas supporter les problèmes de la société.
Pour sauver cette société, le gouvernement réfléchi aux meilleurs canevas de sortie de crise. D’après le ministre des Transports, deux solutions s’offrent à ce titre : d’une part, redéfinir le modèle économique de la société avec la participation des partenaires sociaux. D’autres part, s’orienter vers une liquidation.
Dans le premier cas, la réduction des effectifs et le redéploiement des activités de la société vers l’interurbain émergent comme solutions immédiates. Dans la perspective de ces alternatives, un comité interministériel (Transports, Economie, Finance et Travail) a été mise en place par le ministère des Transports pour trouver des solutions à la crise qui affecte la Sogatra.
