C’est durant sa conférence de presse lundi 1er mars, que Jessye Ella Ekogha est revenu sur le « mouvement des casseroles ». Au début, ledit mouvement qui se voulait apolitique et pacifique s’est largement dégonflé depuis, en faisant l’objet d’une tentative de récupération de la part de certains opposants et activistes qui y ont vu l’occasion de donner vie à leurs rêveries de « Grand soir ». Notre rédaction vous livre ici ce qu’a déclaré le porte-parole de la Présidence de la République.
« Certains poussent la jeunesse à la faute, à violer le couvre-feu, à commettre des dégâts, à piller, à s’en prendre aux forces de l’ordre dont beaucoup ont été blessés. Résultat : deux morts »
Et de continuer : « On peut juger sévèrement ce phénomène où la légèreté le dispute parfois à l’inconscience. Même si l’on peut parfaitement comprendre le « ras-le-bol » de certains car cette situation est tout sauf facile à vivre. Mais elle l’est pour tout le monde en particulier pour les victimes de cette épidémie et leurs familles, pour les soignants qui ne comptent pas leurs heures ou encore pour les forces de l’ordre très sollicitée en cette période et dont la mission est toujours difficile.
En outre, on peut légitimement en vouloir à ceux – une minorité – qui tentent de récupérer et d’instrumentaliser ce mouvement en le politisant alors qu’il s’agit d’un mouvement apolitique et en jetant de l’huile sur le feu. Parfois, avec des conséquences dramatiques. On pousse la jeunesse à la faute, à violer le couvre-feu, à commettre des dégâts, à piller, à s’en prendre aux forces de l’ordre dont beaucoup, à cette occasion, ont été blessés. Résultat : deux morts auxquels je présente à leurs familles respectives mais condoléances. »
Notons au passage que le « mouvement de casseroles » n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même.