Tenue le 25 juillet 2022, l’Assemblée générale annuelle de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (FEGASA), traitait également de la « digitalisation du secteur des assurances ».
Pour l’expert en solutions digitales d’assurance, Brice Bably, le Gabon veut s’inscrire dans ce qui se fait dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) en termes de digitalisation.
A ce effet, il a déclaré : « Digitaliser est un phénomène naturel parce qu’aujourd’hui on ne peut pas faire l’économie de la digitalisation. Les objets connectés sont de plus en plus accessibles par la population la plus vaste, donc, l’assurance devrait aussi rejoindre cette population à travers ces outils ».
Digitaliser l’activité de l’assurance présente plus d’un avantage. En effet, avec es recettes du secteur des assurances pourraient tripler. Car, « au niveau du marché, l’activité devient beaucoup plus dynamique, les parts de marché augmentent et il y a une certaine fluidité et exhaustivité des données », explique l’expert digital.
Il précise qu’avec la digitalisation, « les documents d’assurance qui sont souvent des attestations peuvent être vérifiés en temps réel afin de s’assurer qu’on n’a pas affaire à une assurance frauduleuse. Et pour la population, la chose devient plus facile ».
En outre, Brice Bably nous informe que concernant la police, celle-ci sera dotée d’un équipement pour pouvoir vérifier les documents. Les services de la police pourraient être renforcés pour que le contrôle soit plus efficace, en vérifiant en temps réel les documents d’assurance.
Selon lui, la digitalisation n’entraînera pas une perte d’emploi. Car, la machine ne va pas prendre la place de l’homme.
« Il faut une certaine résilience. Lorsque la digitalisation s’invite, il y a forcément une activité qui vient soutenir cette digitalisation. Les hommes sont toujours nécessaires dans le processus », a-t-il indiqué.