C’est s’appuyant sur la loi portant élimination des violences faites aux femmes, que les autorités gabonaises viennent de lancer une vaste campagne nationale de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire.
C’est une initiative salvatrice pour de nombreuses jeunes femmes qui doivent challenger chaque jour avec certains prédateurs déguisés en enseignants. Décrié un moment, le phénomène des moyennes sexuellement transmissibles qui était défini comme la capacité pour certaines jeunes femmes à user de leurs charmes pour avoir de bonnes notes est maintenant vu sous son vrai prisme, celui des violences de personnes dépositaires de l’autorité contre de jeunes élèves sans défense.
Il était temps, car les chiffres sont alarmants, selon des statistiques publiques, près de 80 % des élèves affirment avoir été victime de violences verbales et psychologiques.
Pour Erlyne Antonella Ndembet, la ministre de la Justice qui co-présidait la cérémonie de lancement, l’objectif de cette campagne est d’intégrer dans la conscience collective de la communauté scolaire que désormais la loi servira en cas de violences avérées.
« Pour que la lutte contre les violences à l’égard des femmes soit réellement efficace, elle doit être me-née à tous les niveaux, y compris auprès des jeunes. Plus tôt, les filles sont informées de leurs droits, mieux elles seront préparées à les défendre » a déclaré la ministre gabonaise de la Justice.
