L’épineux problème de la cherté de la vie frappe plusieurs ménages en République Gabonaise, le panier de la ménagère est en souffrance. Les différentes crises financières successives, liées à la baisse du prix du baril, à la pandémie de COVID-19 et au conflit Russie-Ukraine, n’arrangent pas les choses.
« Ce n’est pas nous, les prix ont augmenté au marché » qui n’a jamais entendu cette phrase devenue tristement célèbre chez nos épiciers du quartier ? »
Au Gabon, les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le Président de la République, Chef de l’État, SEM Ali Bongo Ondimba, mettent tout en place pour maîtriser les prix, l’objectif est de faire en sorte que les produits de première nécessité soient toujours subventionnés, afin de réduire le coût sur le marché, en mettant en place des mécanismes d’homologation de prix. Sauf que curieusement sur le terrain le constat est tout autre, il y a très clairement un décalage entre les grandes surfaces et les petits détaillants un fait curieux.
Pour preuve, au supermarché Casino (Mbolo) bidon d’huile cuisinor : 4900f.
Bouteille d’huile cuisinor : 1100f.
Chez l’épicier du coin : bidon d’huile cuisinor : 6500-7500f.
Bouteille d’huile cuisinor : 1500f.
C’est un scandale, une véritable aberration. Ce fait a tout de même le mérite de montrer aux populations la réalité des prix, car les grandes surfaces appliquent à la lettre les recommandations de l’exécutif. Nos petits détaillants sont simplement des « voleurs » qui passent le temps à gonfler les prix sans aucun justificatif.
Mais c’est un peu normal puisque, l’organe de contrôle qui a la mission de s’assurer du respect des dispositions en vigueurs semble n’exister que de nom. Aucun travail d’inspection n’est mené sur le terrain pour punir ses épiciers qui alourdissent le pouvoir d’achat des Gabonais déjà fragile. Si le gouvernement met des moyens, la DGCC doit faire son travail. Le temps des discours est terminé, maintenant, c’est l’action qui doit être le leitmotiv des uns et des autres, comme l’a signifié le Chef de l’État.