Ce lundi 14 mars, la quinzaine des membres du Haut-Commissariat de la République, conduite par le haut-commissaire général Michel Essongué, a officiellement prêté serment devant le président de la République, dix jours après leur nomination lors du Conseil des ministres du 4 mars dernier. Aussitôt, ils se sont mis au travail.
D’Eric Dodo Bounguendza, ancien SG du PDG, à Maxime Ondimba, ex-membre des Démocrates, en passant par Jean Eyéghé Ndong, ex-bras droit de Jean Ping, et Léon Nzouba, ancien ministre des Travaux publiques, de la Santé et de l’Education nationale, les nouveaux promus ont juré de «remplir consciencieusement et scrupuleusement les devoirs de [leur] fonction».
Si le chef de l’Etat, conformément à l’usage, a accepté leur serment au cours d’une cérémonie solennelle, il a, enchainé avec une séance de travail avec les nouveaux hauts-commissaires.
Le président de la République a exhorté chacun d’entre-eux à « faire preuve de pragmatisme dans l’exercice de [ses] nouvelles fonctions », indique un communiqué de la Présidence.
Créé en septembre 2021, le Haut-Commissariat de la République est chargé « d’engager, dans le cadre des prérogatives reçues du président de la République, les missions de suivi, d’observation et de relais de son action politique ; d’interagir avec les institutions politiques et les acteurs de la vie publique sur la stabilité et les modalités de maintien des valeurs démocratiques ». Ses membres sont investis d’une grande confiance de la part du chef de l’Etat.