Alors que le drapeau gabonais a été mis à l’honneur ce 9 août, aucun leader de l’opposition n’a célébré cette journée, symbole d’unité d’un peuple autour d’une seule et mère patrie. Cette négligence traduit-elle l’esprit antipatriotique de ceux qui veulent juste diriger le Gabon ?
Alors que le Vert-Jaune-Bleu gabonais était brandi par de nombreux compatriotes de divers horizons ou accroché sur les bâtisses publiques et privées en signe d’appartenance à une notre nation, beaucoup se sont illustrés par un acte de déni envers cette dernière. En effet, plusieurs leaders de l’opposition, de Jean Ping en passant par Barro Chambrier ou Guy Nzouba Ndama, ont balayé d’un revers de la main cette journée.
Acte de rejet à la nation ? Certainement quand on sait que malgré les divergences, la patrie passe avant tout et l’unité entre les fils d’une même mère est primordiale. Sinon, comment comprendre que des individus qui prétendent vouloir hisser vers les sommets une nation pour laquelle ils n’ont aucun respect ? Les rancœurs entre politiques sont-elles plus fortes que l’amour de la patrie ? Autant de questions qui amènent à comprendre que, pour ces leaders, les ambitions politiques et les rancœurs qui en découlent sont au-dessus du bien de la nation et de ses citoyens.
Initiée en 2009, cette journée a pour but de valoriser les symboles nationaux, de cultiver l’esprit patriotique tout en favorisant l’essor de la culture citoyenne et du devoir républicain. Cracher sur cette journée serait faire injure à tout un peuple comme viennent de le faire ceux qui dans quelques mois, en prélude des élections, vont déclarer leur amour pour le Gabon afin de solliciter leur suffrage.
Quand l’initiateur de cette journée « patriotique » n’a élu par personne, qui doit respecter le voleur en chef de la souveraineté du peuple ?
Plus grave, le grand camarade a préféré fuir son peuple pour cette journée d’union, pour se cantonner sur Facebook. Les opposants eux aussi, ont fêté cette journée devant leur clavier et leur smartphone. Aka, c’était à eux de faire la fête en lieu et place du souverain fêtard qui ne veut plus célébrer le Gabon en public ?
Vive le Gabon et nul parti dit « démocratique » qui sanctionne ses propres députés pour s’être exprimés sur un sujet de société comme l’homosexualité. Le patriotisme c’est pas soutenir la famille Bongo de père en fils, mais soutenir tous les fils de cette nation. Encore moins les emprisonner parce qu’ils s’opposent à l’hégémonie inutile et illégale du PDG-Bongo.
Soignez-vous avant de parler Gabon en public !