A 8 mois de la présidentielle au Gabon, l’opposition n’a pas encore fini de se diffamer.
L’union de l’opposition gabonaise n’aura été qu’un feu de paille. En effet, ce mardi 24 janvier 2023, Me Louis Gaston Mayila a annoncé le départ de la PG41 de la plateforme « Alternance 2023 » nouvellement créée à l’initiative de Paulette Missambo.
Cette démission est motivée par les accusations intempestives et infondées portées ces derniers jours à son endroit par la présidente de l’UN et ses alliés, notamment le parti Réagir. D’après ces derniers, Me Mayila tenterait de provoquer l’échec de la dynamique d’union et de cohésion balbutiante au sein de l’opposition en se choisissant des candidats en vue du renouvellement du bureau du CGE sans concertation avec ses pairs.
A cela s’ajoute, la volonté hégémonique de la présidente de l’UN. « Paulette Missambo tente de profiter du renouvellement du bureau du CGE pour caporaliser l’ensemble de l’opposition. De quel droit ? ». s’interrogeait il y a quelques jours un proche de Me Mayila.
Et de dénoncer : « Ne lui en déplaise, l’opposition gabonaise ne se réduit pas à Mme Missambo et à ses partisans ».
La conférence des présidents de la PG41 s’est réunie ce mardi 24 janvier à Libreville au siège du Rassemblement pour le Gabon (RPG) a tranché. Elle a déclaré refuser « de continuer à travailler dans un cadre malsain. Où les invectives prennent le dessus sur le dialogue ».
Par conséquent, le départ de la PG41, a occasionné l’arrivée du parti Mure de Jean Boussiengui, mais surtout le retour de Paul-Marie Gondjout, grand rival de… Paulette Missambo.
