La Calotte, dans sa parution daté du mardi 4 janvier 2022, intitulé « Ossouka, la « viande » des bulldogs déguisés en lobbyistes » fait état d’un acharnement médiatique dont serait victime le premier ministre gabonais avec pour maître d’œuvre ses propres ministres.
« Principale cible de l’affaire ayant tourné en faveur du Copil Citoyen, la cheffe est présentée en Judas trahissant Jesus à travers le baiser de la mort. Le chef de l’État avait pris seul un décret nommant de la PM. Parallélisme de forme, il prendra un autre en temps voulu pour libérer et affecter la cheffe du gouvernement à un autre poste. Que les bricoleurs de décrets se le tiennent pour dit. Pigé, prophètes de « mi-couilles » » a écrit La Calotte en préambule de son article.
L’acharnement de certaines rédactions cache mal la mission portée par certains médias, celle de salir l’image de la cheffe du gouvernement pour le bonheur de certains de ses propres ministres.
En effet, dans la prétention de relayer une « certaine opinion publique » ou parfois « l’avis de certains observateurs » dont l’identité n’est jamais connue, quelques-uns de nos confrères usent avec un zèle inédit d’une stratégie de presse qui a payé dans le passé, notamment attaquer fort une personnalité publique afin d’entrer dans ses bonnes grâces ou de le faire pour le « bénéfice » d’une autre personnalité.
Dans le cas du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, il est indéniable qu’il s’agit du second cas, vu que certains de ses collaborateurs sont forcément à la manœuvre des titres et des articles plus insultants les uns que les autres dont elle est la victime depuis quelques semaines.
Loin de leur premier rôle, qui est celui d’informer la population, nos confrères se sont transformés en créateurs de Buzz, il faut choquer pour espérer que « ça arrive chez elle ».
Il y a quelques mois, le pic de cet acharnement avait été la publication d’un pseudo rapport d’évaluation sur les actions du gouvernement avec en ligne de mire la seule Rose Ossouka Raponda. À croire qu’elle est le seul membre du gouvernement.
C’est d’ailleurs une constance dans ces rédactions, un acharnement à la frontière de l’injure contre le Premier ministre Ossouka, mais curieusement certains de ses ministres sont encensés à longueur de journée dans les mêmes médias.
C’est limite, si le tapis rouge n’est pas déployé à chacun de leurs mouvements respiratoires.
Cette incohérence qui ne trompe personne sur les relations que certains ministres de Rose Ossouka Raponda ou certaines personnalités de la majorité présidentielle entretiennent avec des rédactions qui insultent leur patronne à longueur de journée peut suggérer que certains au gouvernement jouent contre leur camp.
En date, le directeur d’Echos du Nord, qui se décarcasse depuis plus de trois mois à « fabriquer » un squelette du prochain gouvernement avec à sa tête un fang, car pour les fangs sont le seul clan ethnique à pourvoir bien diriger la Primature.
A côté de lui, son congénère de la Ngomo-ture, lui aussi cherchant à « tuer » Mme Ossouka Raponda.
« Chercher la chute de la PM Ossouka Raponda c’est bien. Elle n’est pas venue faire une carrière à la primature. Ses prédécesseurs qui ont mangés l’argent destiné aux grands travaux devraient la boucler et enfoncer le masque dans leur yeux. Qu’ils se taisent, car le seul premier ministre en jupon a un bilan. Elle a mis en place un instrument, un indicateur qui a nom le PAT. » a ainsi écrit La Calotte en guise de conclusion.