C’est hier jeudi 5 mai, que le juge d’instruction a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Pierre Alain Mounguengui reste donc placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville après l’expiration de ses dix jours de détention provisoire.
Pierre Alain Mounguéngui poursuivi pour non dénonciation de crimes de pédophilie dans le football gabonais n’était pas présent à l’audience dans le cabinet du juge d’instruction. Il était représenté par son avocat.
Selon plusieurs dispositions de la loi gabonaise, le prévenu pourrait attendre jusqu’à 18 mois avant l’ouverture d’un procès.
Cette décision est justifiée par « la gravité des faits qui lui sont reprochés ». Des faits, qui plus est, réitérés sur plusieurs années.
En attendant, dans les milieux du football gabonais, la page Mounguengui est déjà tournée. On s’active en coulisse à l’organisation rapide d’une nouvelle assemblée élective après celle du 16 avril qui a vu la réélection du Pierre Alain Mounguéngui pour un 3ème mandat de 4 ans.
Pour l’heure, l’intérim est assuré par le vice-président du bureau actuel, le général à la retraite Robert Mangolo Mvoulou.
Plusieurs entraineurs de football, ainsi que d’autres disciplines sportives ont été placés en détention provisoire à la prison centrale de Libreville dans le cadre de ce scandale de pédophilie dans le milieu du football gabonais, étendu depuis à d’autres disciplines, révélé par le journaliste français Romain Molina dans le quotidien britannique The Guardian fin 2021.
