« Si vous n’avez pas d’eau, commencez par fermer votre compteur, parce que malheureusement les compteurs qui aujourd’hui existent au Gabon (..) lorsqu’ils sont ouverts, ça tourne parce qu’il y a de l’air qui fait tourner et la facture arrive »
Ces propos du Ministre d’Etat en charge de l’Énergie pourrait causer quelques palabres à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), qui a toujours nié que ses compteurs pouvaient tourner même sans eaux et de ce fait générer des factures parfois salées.
Répondant le 6 juillet à la question d’un chroniqueur, sur la hausse des factures d’eaux alors que les robinets étaient secs, Alain Claude BILIE-BY-NZE a retorqué catégoriquement, « les compteurs actuels de la SEEG peuvent vous facturer l’air qui passe dans les tuyaux. »
En ajoutant, « Nous avons demandé à la SEEG de travailler à trouver de nouveaux fournisseurs, pour avoir des compteurs intelligents. Les compteurs qui existent aujourd’hui lorsqu’ils sont ouverts, ça tourne parce qu’il y a de l’air qui fait tourner et la facture arrive ».
Une assertion qui vient corroborer les dires de pléthore de clients qui ont toujours soutenu qu’ils recevaient des factures aux montants astronomiques malgré les coupures d’eau récurrentes dans leurs zones d’habitation. Face à ce constant, qu’elle est le recours de ces nombreux clients réduits à payer des factures pour un service dont ils ne bénéficient pas ?
Au moment où le gouvernement s’attelle via le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) a renforcer la distribution en eau potable du Grand Libreville, certains quartiers de la capitale Gabonaise subissent des pénuries de ce précieux produit sans qu’aucune communication ne permette d’en savoir l’issue.
C’est d’ailleurs dans ce sens, que le Gouvernement a commandé un audit de la facturation de la SEEG. le ministre d’Etat a par ailleurs rappelé la mesure prise par l’exécutif du blocage des prix de l’eau et de l’électricité depuis 2018