A marrakech, s’est ouvert ce mercredi 20 juillet 2022, les travaux de la 14ème édition du Sommet des affaires États-Unis–Afrique sous le thème « Construire ensemble l’avenir ». Elaboré à l’initiative du Corporate Council on Africa (CCA), cette rencontre a permis ministre du Commerce Yves Fernand Manfoumbi d’échanger avec son homologue marocain sur la redynamisation de la coopération commerciale entre le Gabon et le Royaume chérifien.
Le sommet qui se poursuit jusqu’au 22 juillet 2022, a réuni une importante délégation gouvernementale américaine, de ministres africains et de décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d’affaires africains. Un événement marqué par l’organisation de dialogues de haut niveau, de sessions plénières, de panels, de tables rondes et de side-events autour des priorités du continent en matière de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.
Yves Fernand Manfoumbi a, en marge de séminaire échangé avec son homologue marocain Nasser Bourita afin de raffermir les liens déjà existant entre les deux pays notamment en matière économique. Les deux hommes ont, pour ce faire, évoquer le lancement d’un accord commercial et d’investissements afin d’accentuer les échanges sur le plan commercial.
Sur la même longueur d’onde, le ministre du Commerce gabonais et son hôte marocain ont discuté de la mise en œuvre d’un projet de structuration des PME gabonaises avec l’appui de Maroc-PME, instrument opérationnel des pouvoirs publics marocains. Il faut souligner que cette entité dispose d’une expertise avérée en matière de développement des PME et les accompagne dans leur processus de modernisation et d’amélioration de leur compétitivité. Une aubaine pour le Gabon qui par la mise en œuvre de ce partenariat pourra assurer « la promotion, la structuration, l’accompagnement et l’accès aux marchés à travers le développement des chaînes de valeur ».
Le membre du gouvernement et le ministre marocain du Commerce ont, en outre abordé la question de la minoterie. « Nous pensons que le Maroc dispose d’une expérience sur le sujet nous pourrons effectivement profiter de l’expertise marocaine pour pouvoir développer une spéculation sur le manioc, la banane plantain, la patate ou le maïs mais avec objectif de suppléer le blé », a souligné Yves Fernand Manfoumbi.