Telle est la question qui tarabuste nos esprits par rapport à l’utilisation du drapeau faite par certaines personnes. Que ce soit dans les administrations publique ou privée, il est fréquent de voir le drapeau gabonais, symbole de notre souveraineté internationale, traité comme un vulgaire chiffon dans de plusieurs coins de Libreville.
C’est au moment où le Gabon célèbre ce 9 août 2022 la journée du drapeau, que notre rédaction s’est questionnée sur la nécessité de ramener l’obligation de levée des couleurs dans les établissements d’enseignement, pour ainsi réapprendre les fondamentaux dès la base.
Pour avoir une idée sur la question, l’enseignante du pré-primaire, Emma Sylvie Enzeng estime que « ç’est important pour apprendre aux jeunes le respect des couleurs et de la patrie ».
Un point de vue soutenu par Ntogone Otho Chantal, secrétaire générale administrative de l’école conventionnée du camp Ntchorere : « La levée des couleurs étant un acte civique et patriotique qui démontre l’amour et le respect de notre chère patrie, devrait être obligatoire comme c’était le cas dans les années antérieures » a t’elle expliqué.
Et d’ajouter : « Dans les écoles militaires la levée des couleurs est respectée et se fait chaque matin à une heure précise (7heures) ».
C’est en secret connu de tous, car la discipline militaire enseigne le respect de la patrie. C’est ce qui justifie que les casernes militaires soient parmi les rares endroits dans le pays où l’on retrouve encore des drapeaux soignés et respectueux de la souveraineté du notre État.
Le triste spectacle (drapeau déchiré, froissé, délabré, délavé) qu’offre plusieurs établissements publics et privés dans la capitale, voir même à l’intérieur du pays, amène notre à se poser la question suivante : Faudrait-il apprendre encore les fondamentaux et rétablir l’obligation de la levée des couleurs dans les écoles ?