La Zone économique spéciale de Nkok vient d’être sacrée « Global free zone of the year 2020 » dans la rubrique « produits du bois ».
Dix ans après son instauration par le président Ali Bongo Ondimba, la Zone économique spéciale de Nkok vient d’être assignée numéro un dans la catégorie « Produits du bois ».
La ZES de Nkok, fondée en 2010 et lancée en 2012, a ainsi tiré parti d’une autre précaution prise la même année par le chef de l’Etat gabonais : la défense de commercialiser des grumes et l’impératif de les façonner sur place.
Partant de là, des dizaines d’usines et des milliers d’emplois ont été créés. En huit ans, la ZES de Nkok a amené de manière considérable des investisseurs à l’aide des facilités offertes en termes d’incitations fiscales et de droits de douane favorables. 150 originaires de plus de 17 pays, selon les chiffres de l’administration. En 2019, 20 nouvelles unités industrielles ont affilié la zone. Des dizaines d’autres y sont attendus au cours de cette année.
Aujourd’hui, Nkok fait des écoliers car des ZES seront bientôt crées à Lambaréné et à Franceville. En revanche, il n’y a pas qu’au Gabon que Nkok est imitée. Le Togo particulièrement aspire à en construire une.
A propos de la loi sur la transformation locale, elle sera bientôt consolidée avec l’impôt d’un impératif de troisième transformation sur place.
Le Gabon a fait du développement durable du bois et de son façonnement sur place l’un des axes majeurs de sa politique de diversification économique. A terme, comme l’affirme les autorités, l’or vert est destiné à substituer l’or noir.