Le mercredi 27 janvier s’est tenu à Libreville sous la co-présidence du premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, et de l’ambassadrice de l’Union européenne, Rosario Bento Pais, le dialogue politique « normalisé » entre le Gabon et l’Union européene. Un événement qui referme de façon définitive la période de tension consécutive à l’élection présidentielle de 2016.
Les deux parties se sont retrouvées mercredi 27 janvier 2021 pour une nouvelle session du dialogue politique entre le Gabon et l’Union Européenne, prévu par l’Accord de Cotonou qui fixe le cadre des relations entre l’Europe et les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique.
Une quinzaine ministres étaient présents du côté gabonais lors de cette réunion à laquelle a pris part une importante délégation de l’Union européenne menée par Rosario Bento Pais.
Il était question pour les deux parties de tourner de façon définitive la page des désaccords (qualifiés d’ « incompréhensions ») nés de l’élection présidentielle de 2016.
Plusieurs sujets ont été passés en revue, notamment la situation économique et sociale dans un contexte de pandémie de Covid-19, les perspectives de l’accord post-Cotonou qui entrera en vigueur au plus tard le 1 er décembre 2021, la mise en place de la ZLECAf, la protection de l’environnement et la défense du climat, la lutte contre la piraterie ou encore la question des droits de l’Homme.
« Le Gabon est déterminé à travailler de concert avec (l’Union européenne) de façon mutuellement profitable et dans le respect de la souveraineté de chacun », a écrit sur sa page Facebook Rose Christiane Ossouka Raponda.
C’est pour elle une façon de rappeler que le pays, qui a beaucoup diversifié ses relations sur le plan économique et diplomatique en l’espace d’une décennie, est ouvert au dialogue dans la limite de l’ingérence.