L’OIF rejoint donc l’avis de bon nombre d’institutions internationales, dont l’ONU et l’OMS.
Bien que faisant face à de nombreuses critiques de la part de la population ces derniers mois, et davantage après l’annonce par le gouvernement du maintien, voire du durcissement des mesures censées faire reculer la maladie, les autorités gabonaises n’ont pas à rougir face à leurs homologues du continent. C’est, en tout cas, le sentiment qui juge adaptées et efficaces les mesures sanitaires mises en œuvre depuis l’apparition du tout premier cas de Covid-19 dans le pays. Peu d’États africains ont été aussi réactifs, selon lui.
« La République gabonaise fait partie d’une shortliste des meilleurs pays du continent ayant su faire face à cet ennemi invisible », a déclaré, mercredi 31 mars, le représentant pour l’Afrique centrale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Alphonse Waguena, au terme de son entretien avec le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Un point de vue qui rejoint celui de bon nombre d’institutions internationales, telles que l’ONU et l’OMS, qui considèrent le Gabon comme l’un des pays africains les plus efficaces dans la riposte face à la Covid-19.
Une opinion soutenue par des chiffres incontestables. Le Gabon est le pays d’Afrique qui, par tête d’habitant, teste le plus sa population et où le taux de létalité, c’est-à-dire de mortalité dû au virus, est l’un des plus faibles sur le continent en dépit d’une seconde vague plus meurtrière que la précédente. Le pays est par ailleurs plébiscité pour sa politique de communication en matière sanitaire, d’une rare transparence sur le continent.
Coopération renforcée en perspective en matière de droits des femmes
Au-delà de la pandémie de Covid-19, l’OIF et le gouvernement gabonais ont fait savoir à l’issue de leur entretien qu’ils entendaient renforcer leur coopération, notamment dans le domaine des droits des femmes dans lequel le Gabon est très volontariste.
« L’organisation internationale de la francophonie a présenté au ministre, qui a marqué son intérêt, le Fonds ‘la Francophonie avec Elles’ dont le but est de financer des projets de tous genres avec pour objectif d’amplifier les actions des associations et ONG en faveur de l’autonomisation économique et sociale des femmes et des filles des pays membres », indique un communiqué de presse du ministère de la Santé.