Démantelés dans le cadre du large réseau de trafiquants de tests Covid-19, les élèves médecins en service au laboratoire Gahouma ont pu être soutenus par leurs collègues qui ont initiés un mouvement de grève ce jour devant les grilles du centre.
Au moment où la présentation d’un test négatif à la Covid-19 est imposé pour de nombreux actes du quotidien particulièrement circuler et même aller au restaurant, certains spécialistes de santé auraient choisi de mettre délibérément les populations gabonaises en danger en octroyant des faux tests négatifs pour l’insignifiante somme de 20 000 FCFA. Une situation qui si elle venait à avoir une portée aurait eu des bilans désastreux sur la crédibilité des tests peocurés au Gabon.
C’est donc pour mettre fin à cette mafia qui affadit l’image d’une profession dont l’importance n’est plus à débattre en ces temps de Covid -19, les officiers de police judiciaire des services de la contre-ingérence ont appréhendé les accusés.
Il y a lieu de souligner que le démantèlement de ce trafic semble déranger d’autres prestataires du Laboratoire Gahouma. En plus de discréditer la profession de médecin au Gabon, cette scène renforce les nombreuses accusations sur des pratiques peu conformes de ces spécialistes formés avec l’argent du contribuable.
« C’est vraiment honteux, ces trois jeunes gens sont fautifs et au lieu de les laisser répondre courageusement de leurs actes, des mains noires veulent politiser l’affaire. Il s’agit d’un crime, imaginez-vous si on donne aux gens des faux test négatif au sida et que sur cette base, ils ont des rapports sexuels non protégés…. Ceux qui font cette grève font honte au corps médical » a affirmé sous couvert de l’anonymat un des collègues de Sylvie Guilaine, Collins et Yoan Ivan les chefs du réseau de trafic de faux test Covid-19.