Jeune Afrique a publié un article très pertinent dédié aux principaux leaders de l’opposition gabonaise. « Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016 », écrit l’hebdomadaire panafricain. Notre rédaction vous livre ici un extrait sur Guy Nzouba-Ndama.
« Pour de nombreux opposants, le plus légitime (pour succéder à Jean Ping) serait plutôt Guy Nzouba-Ndama. Le patron des Démocrates, qui a fait la sourde oreille lors des appels au boycott des élections de 2018, peut se targuer d’être à la tête du groupe de députés de l’opposition le plus nombreux.
À 76 ans, celui qui fut dix-neuf ans durant (de 1997 à 2016) président de l’Assemblée nationale jouit d’un certain crédit pour avoir mis en place une stratégie constructive et constante, contrairement à Jean Ping, plus radical, voire belliqueux, et qui n’a obtenu d’autre résultat que son isolement.
Néanmoins, il est lui aussi confronté à nombre de difficultés. Ces derniers mois, plusieurs figures du parti, et non des moindres, l’ont quitté pour rejoindre la majorité présidentielle. C’est le cas de Jean-Norbert Diramba et de Jean-Pierre Doukaga Kassa, qui ont intégré le gouvernement de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, en mars dernier. Ou de Maxime Ondimba, nommé haut-commissaire à la République.
Selon plusieurs sources, Séraphin Akure Davain, le président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée, pourrait leur emboîter le pas. »