La modernisation de la Constitution adoptée le 18 décembre par le gouvernement à l’issue du conseil des ministres n’est pas appréciée à l’Assemblée nationale. Ce mercredi 23 décembre une partie des députés de l’opposition (au moins une dizaine) a initié un mouvement d’humeur devant l’hémicycle pour s’insurger contre le projet de loi.
C’est cinq jours seulement après l’annonce du gouvernement en rapport avec la révision de 25 articles de la Constitution, une quinzaine de députés de l’opposition a exprimé son désaccord total en initiant un mouvement d’humeur devant l’hémicycle, le 23 décembre.
Le groupuscule de parlementaires s’est plaint de la non soumission dudit projet l’adhésion du peuple gabonais par une procédure référendaire pour lui donner un vrai caractère démocratique.
« Nous sommes à quelques jours de la clôture de la session parlementaire. Nous ne comprenons pas que le gouvernement puisse initier une modification importante de notre Constitution. Où est l’urgence ? Que cache cette modification précipitée ? Nous voulons également savoir pourquoi veut-on consacrer l’impunité de certaines personnes (…) D’ores et déjà, les députés de l’opposition disent aux populations gabonaises qu’ils représentent que ne sommes pas d’accord avec ce qu’il se passe », s’exprimant ainsi Davain Akure député des Démocrates.
Cette fâcheuse manière de procéder de la part desdits députés de l’opposition a provoqué l’indignation de plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise, qui n’ont pas lésé sur les mots, particulièrement monsieur Moulili, qui a rappelé à ces hommes élus que « le respect des principes de l’Assemblée nationale, est d’arrêter de faire dans le populisme, car le lieu approprié des débats pour exprimer son point de vue, voire prendre position est l’hémicycle et non la rue. »