Le mardi 1er Août, les réseaux sociaux ont été le théâtre d’une controverse impliquant l’économiste gabonais Mays Mouissi.
Alors qu’il s’exprimait sur les données économiques du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), ses commentaires ont été accueillis avec scepticisme par les internautes qui ont remis en question sa crédibilité en tant qu’expert économique. Habituellement connu pour son franc-parler et son ton péremptoire, Mays Mouissi a été pris au dépourvu par l’ampleur de la critique.
Les internautes n’ont pas hésité à souligner ses incohérences et ses lacunes en matière d’analyse de données, suscitant ainsi des doutes sur sa capacité à interpréter correctement les statistiques économiques. Face à cette vague de critiques, plutôt que de faire preuve d’ouverture d’esprit et de maturité, Mays Mouissi a opté pour une approche controversée. Il a choisi de bloquer un à un les utilisateurs qui exprimaient leur désaccord, alimentant ainsi les flammes de la controverse et laissant planer des doutes sur sa capacité à accepter les opinions divergentes.
Cette affaire a rapidement dépassé Twitter et a atteint d’autres plateformes populaires telles que Facebook et TikTok. Les Gabonais ont exprimé leur mécontentement de manière sarcastique et ironique, soulignant l’impact des réseaux sociaux sur l’image des personnalités publiques. En tant qu’expert économique, Mays Mouissi occupe une position d’influence dans la société, ce qui lui confère une responsabilité particulière envers son public.
Sa réaction controversée à la critique remet en question sa capacité à gérer la pression médiatique et à engager un dialogue constructif avec son auditoire. Cette controverse soulève des questions cruciales sur la manière dont les personnalités publiques doivent gérer les critiques et les désaccords sur les réseaux sociaux. Ignorer ou bloquer les voix discordantes ne fait que fragiliser la crédibilité et l’autorité de l’individu concerné. En fin de compte, cette affaire expose les faiblesses de Mays Mouissi en tant qu’expert économique face à la confrontation numérique.
Accepter les critiques avec ouverture d’esprit et répondre de manière réfléchie sont des qualités essentielles pour préserver sa crédibilité et son influence en tant qu’expert et figure publique. Cette controverse devrait servir de rappel à Mays Mouissi et à d’autres personnalités publiques quant à l’importance de la communication responsable sur les réseaux sociaux.
La liberté d’expression est un droit fondamental, mais elle doit être exercée avec responsabilité et respect envers autrui. En faisant preuve d’humilité et d’ouverture d’esprit, Mays Mouissi pourrait renforcer sa crédibilité et favoriser un débat constructif sur les sujets économiques et sociaux qui touchent la société gabonaise.