L’agence France presse (AFP) ne pouvait demeurer insensible face aux récents bons points du Gabon sur la scène internationale notamment dans le cadre des ses politiques publiques en matière de protection de l’environnement. Ces dernières années, celle-ci s’est spécialisée dans la création des contenus négatifs sur le Gabon. A l’instar des « Bien mal acquis » sujet réchauffé toutes les 8 semaines depuis 2008.
Le dernier reportage de l’AFP sur le site de la décharge publique de Mindoubé fait partie de cette stratégie qui a pour objectif de souiller l’image du Gabon sur la scène internationale. Une stratégie facilitée par le laisser-aller des services de l’Etat en charge de l’encadrement des médias étrangers au Gabon.
La tonalité nocive du reportage de l’AFP laisse par exemple dire que le travail des enfants est permis au Gabon, ce qui est en revanche une contre vérité, donc faux car le Gabon est signataire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Dans ce reportage, on apprend que certains enfants seraient de façon régulière tués dans le cadre de ce travail illégal. Des informations que l’AFP ne s’est pas embarrassé à vérifier, choisissant de verser dans une narration sensationnelle au mépris de l’éthique et de la déontologie.
L’objectif visé, est d’opposer « les grandes richesses » du Gabon à la pauvreté de sa population, avec si possible le témoignage bouleversant d’un responsable associatif aux activités anonymes avant le reportage à charge.
C’est étrange et surprenant, de voir que l’AFD ne fait jamais le même parallèle quand il s’agit des 500 sans domicile fixe (SDF) qui meurent chaque année en France, 6e puissance mondiale ou encore de la prostitution des mineurs qui prend de l’ampleur dans les grandes villes françaises. La paille et la poutre.
Effectivement, l’activité professionnelle informelle sur le site de la décharge de Mindoubé est un problème de société, le reportage qui n’est pas le premier du genre à le mérite de mettre en lumière pour la énième fois des choses qui ont déjà été dites. Les responsables de cette situation sont aussi connus pour leur incompétence notoire à trouver des solutions aux problèmes.
Parmi lesdits responsables, nous citons en premier Eugène Mba, le maire démissionnaire de Libreville qui s’était engagé en mars 2021 à décamper les populations proches de la décharge après avoir soldé selon ses propres dires l’indemnisation des habitants de cet espace. Toutefois, nous constatons pour le déplorer que rien n’a été fait 4 mois plus tard. Cet espace continue de servir de caverne d’Ali Baba à des individus sans scrupules qui feraient travailler des enfants.
Puis viennent les acteurs des nombreux services publics de protection de l’enfance qui gagneraient à sortir de leur bureau au lieu de se faire conter la situation de l’enfance au Gabon par des médias en mission.