Ce lundi 13 décembre, le tribunal du travail de Libreville a rejeté la plainte portée par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), contre la compagnie pétrolière Perenco pour avoir imposé à ses employés à se faire obligatoirement vacciner contre la Covid-19 afin de pouvoir accéder à ses installations à partir du 15 décembre.
C’est un jugement qui est aligné sur les impératifs sanitaires du moment dictés par la lutte contre l’épidémie de Covid-19.
Lundi 13 décembre, le tribunal du travail de Libreville a rejeté l’ONEP suite à sa plainte contre Perenco qui avait imposé à ses salariés de se faire vacciner afin de pouvoir accéder à ses installations.
« Nous juge de référé, statuant par ordonnance contradictoire, en matière de référé et premier ressort ; au principal : renvoyons les parties en se pouvoir ainsi qu’elles aviseront ; mais dès à présent vu l’urgence ; disons qu’il n’existe en la cause aucun trouble manifestement illicite ; en conséquence, déboutons l’Organisation nationale des employés du Pétrole en abrégé ONEP en ses sollicitations », indique l’ordonnance déboutant l’ONEP.
Le juge estime que l’entreprise pétrolière est fondée, selon le droit en vigueur, à imposer à ses salariés à la fois le test PCR et le vaccin contre la pandémie à Coronavirus, sous peine de perdre leurs emplois.
Hier, lundi 13 décembre, lors d’une conférence de presse, le gouvernement a rendu obligatoire le pass sanitaire, un test PCR d’une validité de 14 jours maximum ou une carte de vaccination au schéma complet (toutes les doses à jour) pour les agents publics et les salariés du privé qui se rendent au travail.
Au final, la mesure prise il y a déjà plusieurs semaines par Perenco sur la base des annonces du ministre de la Santé le 27 octobre dernier, a donc fait jurisprudence.