Hier, mercredi 13 octobre 2021, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra est arrivé à Libreville pour s’entretenir avec son homologue Ali Bongo Ondimba. Cette séance de travail était la bonne occasion d’évoquer la décision très controversée de l’ONU de retirer fin septembre les troupes gabonaises du Centrafrique.
« Depuis 25 ans, de nombreux contingents gabonais ont été déployés sur le théâtre d’opération en Centrafrique pour protéger les populations sœurs de ce pays ami. Plusieurs y ont perdu leurs vies. C’est pour eux en particulier, ainsi que pour leurs familles, que j’ai une pensée aujourd’hui », a écrit sur sa page Facebook Ali Bongo Ondimba à l’issue de son entretien, qualifié de « très chaleureux et amical » .
Ces propos qui rejoignent ceux de Faustin-Archange Touadéra en ces termes « Le Gabon est un allié de toujours de la Centrafrique. Depuis 25 ans, le Gabon est à nos côtés. Bien avant l’arrivée de certains (…) Le Gabon a été parmi les tous premiers pays à venir à notre secours. Nous ne l’oublierons jamais ».
En outre, le numéro un centrafricain à qualifié de « très surprenante » la décision « unilatérale » de l’ONU de retirer les troupes gabonaises de son pays. « Nous n’avons à aucun moment été informés. Nous avons été mis devant le fait accompli », a-t-il confié.
Selon les résultats préliminaires d’une enquête diligentée par l’ONU elle-même sur le terrain, cette affaire est d’autant plus troublante que les allégations d’exploitation et d’abus sexuels ayant servi d’appui à l’ONU pour justifier sa décision de retirer les troupes gabonaises du Centrafrique sont « sans fondement ».